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[COMMUNIQUÉ] Adoption de la loi “PEN” aux États-Unis

Nous exprimons notre profonde préoccupation face à l’adoption récente de la loi intitulée “Période d’Épuration Nationale” (PEN) par les États-Unis. Cette législation suscite des inquiétudes majeures quant à ses conséquences sur les droits humains, la sécurité des individus et la paix et la stabilité mondiales.

L’Organisation des Nations Unies a pour mandat de promouvoir et de protéger les droits de l’homme, la justice et la dignité de tous les individus, partout dans le monde. La loi de la PEN va à l’encontre de ces principes fondamentaux en créant une période de 12 heures consécutives au cours de laquelle toutes les infractions criminelles sont exemptées de poursuites ou de sanctions. Cette approche est extrêmement préoccupante, car elle risque de mettre en danger la vie et la sécurité de millions d’américains et d’encourager la violence plutôt que le dialogue et la résolution pacifique des conflits.

L’ONU demande instamment aux États-Unis de retirer cette loi controversée et de reconsidérer sérieusement ses conséquences sur la société et sur la réputation du pays en matière de respect des droits humains. Nous appelons les instances compétentes de l’Organisation, notamment le Conseil de sécurité, à étudier cette situation de près et à prendre les mesures appropriées pour prévenir d’éventuelles violations graves des droits de l’homme.

En outre, nous soulignons que cette décision rend les États-Unis comme une zone de non-droit, dangereuse et hostile, ce qui aura des répercussions sur l’image du pays et sa réputation internationale. Le Global Peace Index, un indice qui mesure la tranquillité et la sécurité dans le monde, répercutera cette dégradation considérable de la situation américaine dans leur classement.

Nous engageons également les organisations humanitaires à se mobiliser et à apporter leur soutien aux citoyens qui pourraient être exposés à des risques accrus pendant cette période de la PEN. Les droits de l’homme et la sécurité des individus ne doivent jamais être compromis au nom de stratégies visant à réduire les taux de criminalité.

L’ONU reste engagée à travailler avec tous les pays membres, y compris les États-Unis, pour promouvoir la paix, la sécurité et le respect des droits de l’homme. Nous exhortons les autorités américaines à entendre nos préoccupations et à agir en conséquence pour assurer la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.

Ensemble, nous pouvons bâtir un monde pacifique, juste et respectueux des droits humains pour les générations présentes et futures.

La Secrétaire générale,
Lydia CARTER